Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Ce ne sont pas les frasques de M. Bamboche qui obscurcissent le front de Mme Bamboche. C’est le souci d’une note de 500francs qu’elle doit à Mme Augustine, sa modiste. M.Bamboche, sollicité, déclare qu’il n’a pas le sou et la jeune femme retourne vainement dans sa tête l’insoluble problème, lorsque Maria, la bonne, en brossant le pardessus de sonmaître, laisse tomber son portefeuille. Madame y découvre, non seulement les 500 francs dont elle a besoin mais encore l’épître suivante “Mon gros Loulou, apporte moi la broche promise et tu n’auras plus à être jaloux de ta Jojo”. Devant la trahison du volage, Mme Bamboche n’hésite pas à s’attribuer les 500 francs destinés à Mlle Jojo. Elle les serre précieusement avec la note de sa modiste, entre ses piles de linge. Malheureusement, MonsieurBamboche, après avoir bouleversé la maison à la recherche de ses billets, finit par les découvrir dans leur cachette. Au moment où il se prépare à rentrer dans son bien survient Madame et une explication orageuse éclate entre les époux, l’un armé de la note de la modiste, l’autre brandissant le poulet de Mlle Jojo. Les torts des deux époux étant réciproques, un mutuel pardon scelle bientôt leur réconciliation.

Annoncé dans Ciné-Journal n°188, 30.3.1912

Sujet dans le Bulletin Pathé n°8

Sortie : Omnia Pathé, Paris, 5 au 11.4.1912