L'Or qui brûle – Alfred Machin – 1912
Fiche générale
Titre original : Het vervloekte geld Numéro de film : 4955 Genre : Scène dramatique Production : Pathé frères Marque Pathé : Hollandsche Film Édition : Pathé frères Réalisateur : Alfred Machin Interprètes : Louis Bouwmeester (Verhoff le vieux matelot) Paul Sablon (Tijen le jeune matelot) Jacques Vandenne (Snijders l’armateur escroc) Scénario : Alfred Machin Chef décorateur : Raoul Morand
Production
Titre original : Het vervloekte geld Production : Pathé frères Marque Pathé : Hollandsche Film Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Réalisateur : Alfred Machin Scénario : Alfred Machin Interprètes : Louis Bouwmeester (Verhoff le vieux matelot) Paul Sablon (Tijen le jeune matelot) Jacques Vandenne (Snijders l’armateur escroc)
Fiche technique
Chef décorateur : Raoul Morand
Résumé et notes
Genre : Scène dramatique Métrage : 515 m Code télégraphique : Phare
RÉSUMÉ
Un armateur, avare et sans scrupules, possède un vieux bateau pour lequel il vient de contracter une assurance de 10 000 francs en cas de perte. Le bateau, certes, ne les vaut pas et s’il se perdait, ce serait une bonne aubaine. Aussi l’Harpagon n’hésite-t-il pas à embaucher un vieux matelot ivrogne que l’appât de l’or amène à consentir à prendre le large et à mettre le feu au bateau. L’armateur, d’autre part, a embauché un deuxième matelot qui n’est pas dans la combinaison.Aussi ce dernier est-il fort surpris un jour de trouver le contrat passé entre l’armateur et le vieux marin. Le vieux fait celui qui n’a pas connaissance de ce papier,mais dès cet instant, il n’a plus qu’un but : se débarrasser d’un témoin gênant et gagner les 1000 francs promis.Aussi profite-t-il de ce que son compagnon dort pour mettre le feu au bateau et se sauver dans la barque qu’il a détachée. Réveillé par la fumée, le jeune matelot cherche en vain à fuir le fléau ; toutes les portes sont fermées. Dans la nuit, au milieu des flots, le bateau flambe, reflétant dans l’eau un rougeoiement d’incendie. Soudain, le matelot paraît, en flammes comme une torche vivante. Pris entre deux périls, l’eau ou le feu, lemalheureux se précipite dans la mer et disparaît pour toujours. Cependant, le vieux a touché la prime qu’il n’a pas hésité à gagner au prix d’un crime. Hanté par le remords, plus il boit pour s’étourdir, plus se précise la vision accusatrice de sa victime et il meurt dans une attaque de delirium tremens.
En savoir plus
Annoncé dans Ciné-Journal n°189, 6.4.1912
Sujet dans le Bulletin Pathé n°9
Sortie : Omnia Pathé, Paris, 12 au 18.4.1912
Date de la publication électronique : | 19 January 2009 |
Sources : |
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