Le Fils prodigue – Camille de Morlhon – 1912
Fiche générale
Numéro de film : 5036 Genre : Scène dramatique Production : Pathé frères Édition : Pathé frères Réalisateur : Camille de Morlhon Interprètes : Paul Franck (Jean Dirac) Henri Etiévant (le banquier Dirac) Léontine Massart (Blanche Diamant) ValentineTessier (Monique) Scénario : Camille de Morlhon
Production
Production : Pathé frères Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Réalisateur : Camille de Morlhon Scénario : Camille de Morlhon Interprètes : Paul Franck (Jean Dirac) Henri Etiévant (le banquier Dirac) Léontine Massart (Blanche Diamant) ValentineTessier (Monique)
Fiche technique
Résumé et notes
Genre : Scène dramatique Métrage : 1 075 m Code télégraphique : Pilocarpe
RÉSUMÉ
Le fils du banquier Dirac fait la connaissance dans un souper d’amis d’une demi mondaine, ensorcelante de beauté et d’esprit, Blanche Diamant. Mais celle-ci n’est qu’un instrument aux mains d’avides usuriers. Chargée de fasciner la proie, elle la rabat ensuite vers les chasseurs, après l’avoir réduite aux abois par son luxe et ses dépenses folles. Jean, pris dans l’engrenage fatal, acculé, accumule faux sur faux ; ses agissements frauduleux ruinent et désolent sa famille, provoquant la rupture du mariage de sa soeur ; puis le père frappé de congestion à la nouvelle des débordements de son fils, devient aveugle. Accablé de honte, de douleur et de remords, Jean part pour l’Afrique, pour essayer de s’y réhabiliter. Là, sans relations, sans métier, suspecté de tous, l’émigrant se voit repousser de partout. Bientôt réduit à la plus extrême misère, le malheureux vend ses vêtements pour vivre, lorsque le hasard lui fait trouver sur sa route un portefeuille bourré de billets de banque. La tentation est forte. Mais Dirac a commencé par l’expiation et la souffrance son oeuvre de réhabilitation ; malgré la faim qui tenaille ses entrailles, il reporte l’argent trouvé. Jean reçoit la récompense de sa bonne action : il trouve chez le propriétaire du portefeuille, patron d’une immense exploitation florale, un emploi. Deux ans après, Jean est devenu, à force d’énergie et de travail, directeur de l’exploitation. Des pillards riffains, dans l’espoir d’une riche rançon, enlèvent la fille de celui-ci, la jeune Monique. Jean parvient à la leur arracher. Blessé dans la poursuite, il est soigné par Monique. Ils tombent amoureux l’un de l’autre et se marient. Devenu l’associé de son patron, Jean reprend le chemin de la France. Mais là, une terrible déception l’attend : ses parents ont disparu. Après des recherches il apprend quels désastres a causé sa conduite passée. Sa mère, morte de chagrin, sa soeur au couvent, son père, aveugle, mendiant à la porte des églises. Recueilli chez ses enfants, le vieillard, devenu grand-père, pardonnera au fils prodigue.
En savoir plus
Annoncé dans Ciné-Journal n°195, 18.5.1912
Sujet dans le Bulletin Pathé n°15
Sortie : Omnia Pathé, Paris, 24 au 30.5.1912
Date de la publication électronique : | 22 January 2009 |
Sources : |
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