Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Le peintre Narcisse, président du club des “Pompiers”, opposés aux “Cubistes”, veut aller admirer la grâce des lignes courbes au pays des moukères. Il visite les quartiers arabes, où de petites ruelles noires, très étroites grimpent à pic entre deux rangées de maisons mystérieuses. Des femmes mauresques voilées descendent en serrant leurs voiles contre elles avec une grâce sauvage. L’une d’elle pose sur Narcisse le regard de son grand oeil noir allongé par le khôl. Le peintre ne résiste pas à la caresse de cet oeil d’Orient. Il s’élance derrière sa Maugrabine et se trouve dans un harem. Narcisse ignore que les conséquences d’une intrigue d’amour en Orient, c’est quelque chose de terrible. Il l’apprend à ses dépens en voyant surgir à ses côtés un homme à tête de forban qui brandit sur sa tête un couteau menaçant. L’amoureux fuit éperdument ; mais il reçoit bientôt sur le dos une dégringolade d’eunuques et de janissaires. L’homme à la tête de forban lui dicte son arrêt : “Quiconque pénètre dans un harem musulman est condamné à y demeurer en qualité d’eunuque.”. Le pauvre Narcisse, transformé en eunuque, parvient enfin à s’échapper, mais il demeure inconsolable.

Annoncé dans Ciné-Journal n°196, 25.5.1912

Sujet dans le Bulletin Pathé n°16

Sortie : Omnia Pathé, Paris, 31.5 au 6.6.1912