Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Rigadin, en flirt avec une jeune femme peintre, désire reprendre sa liberté. Une rupture orageuse a lieu et Rigadin, pour ne laisser aucune preuve compromettante de sa fugue, emporte le portrait que l’artiste avait fait de lui. Mais que faire de ce portrait ? Négligemment, Rigadin le dépose au long d’un réverbère. Rappelé à l’ordre par un agent, Rigadin reprend sa toile et, plus heureux cette fois, il s’en débarrasse subrepticement au profit d’un étalage de bric-à-brac. Le hasard veut que MmeRigadin vienne à passer par là. Elle aperçoit le portrait et, saisie de surprise et de joie, elle s’empresse de l’acheter au marchand, ahuri de cette aubaine inattendue. Elle accroche le portrait en bonne place et Rigadin, en rentrant, demeure stupéfait devant son effigie qu’il s’empresse de jeter par la fenêtre. Madame, en s’apercevant de cette disparition, accuse le domestique et le renvoie. Celui-ci retrouve à la porte l’objet de sa disgrâce, le rapporte et le portrait, de nouveau, a les honneurs du salon. Le malentendu continue ; Rigadin s’obstinant à faire disparaître la toile, elle à la remettre en place. L’artiste, en venant réclamer son oeuvre, achève de compliquer l’imbroglio et Rigadin ne parvient que grâce à une attitude des plus énergiques à sauver sa paix conjugale.

Annoncé dans Ciné-Journal n°203, 13.7.1912

Sujet dans le Bulletin Pathé n°23

Sortie : Omnia Pathé, Paris, 19 au 25.7.1912