L'Argent ne fait pas le bonheur – 1913
Fiche générale
Numéro de film : 6075 Genre : Comédie Production : Société cinématographique des auteurs et gens de lettres (SCAGL) Édition : Pathé frères Interprètes : Armand Numès (grand’père Darjac) Jean Angelo (Dominique) Marcel Marquet (M. Villaret) Raymonde Dupré (Carlotta) Louise Marquet (Mme Villaret) Henriette Miller Scénario : Daniel Riche
Production
Production : Société cinématographique des auteurs et gens de lettres (SCAGL) Édition : Pathé frères
Fiche artistique
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Scénario : Daniel Riche -
Interprètes : Armand Numès (grand’père Darjac) Jean Angelo (Dominique) Marcel Marquet (M. Villaret) Raymonde Dupré (Carlotta) Louise Marquet (Mme Villaret) Henriette Miller
Fiche technique
Résumé et notes
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Genre : Comédie -
Métrage : 780 m -
Code télégraphique : Saponine
RÉSUMÉ
Les vieux Darjac vivent heureux dans un village d’Auvergne. Leur petite fille, Carlotta, belle enfant de quinze ans, vient de se fiancer à Dominique, le maréchal-ferrant, en même temps que leur domestique Marie à Pierre, le garçon de ferme. Sur ces entrefaites, la fortune tombe aux Darjac à qui leur oncle Loriquet vient de léguer sa fortune, de moitié avec ses parents, les banquiers Villaret. Mais à une condition : c’est que les parents pauvres et les orgueilleux Villaret vivront en commun dans son hôtel de Paris. Les Darjac, croyant faire, par la richesse, le bonheur de la petite, renoncent à leur heureuse médiocrité ; et Carlotta, croyant que l’argent peut faire le bonheur des vieux, sacrifie son amour. Mais Dominique ne consent pas à reprendre la bague des fiançailles et les deux jeunes gens se promettent de s’attendre. À Paris, les fermiers, dépaysés, méprisés, incapables de s’adapter à leur nouvelle vie, regrettent bientôt leur paisible village. De son côté, Dominique, se croyant oublié à cause de méchants propos, rend à Carlotta sa parole et celle-ci, de dépit, accepte d’accorder sa main à son cousin Gontran Villaret. Gontran est un jeune noceur, plein de morgue et infatué de lui-même. S’il consent à épouser sa cousine, c’est que son père, grisé par la fortune, vient de perdre, dans des spéculations hasardeuses à la Bourse, toute sa part d’héritage. Instruits par une lettre anonyme, les Darjac retirent leur parole. Mais le banquier ne se tient pas pour battu. Sans reculer devant une canaillerie, il grise le bonhomme Darjacet lui fait signer sa renonciation à sa part d’héritage. Les Darjac, écœurés par les vilenies de leurs cousins, préfèrent retourner à leur vie modeste d’autrefois et le bonheur revient s’installer à leur foyer. Dominique et Carlotta se réconcilient et le joli rêve d’amour refleurit. Les Darjac seront cependant récompensés de leur désintéressement : par un codicille à son testament, l’oncle Loriquet lègue, au cas où la vie commune serait impossible, toute sa fortune à l’Œuvre des enfants tuberculeux, à charge par elle d’assurer aux fermiers une rente viagère de 10 000 francs.
En savoir plus
Annoncé dans Ciné-Journal n°259, 9.8.1913
Sujet dans le Bulletin Pathé n°28
Sortie : Théâtre Omnia, Rouen, 5 au 11.9.1913
Date de la publication électronique : | 30 mars 2009 |
Sources : |
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