Les Pantins – 1913
Fiche générale
Titre original : I burattini Numéro de film : 6010 Genre : Scène dramatique Production : Société cinématographique des auteurs et gens de lettres (SCAGL) Édition : Pathé frères Interprètes : Georges Saillard (Jacques Lachambaudie) Baron fils (M. Poircy) Georges Flateau (l'ami) Juliette Margel (Marthe) Scénario : d’après la pièce de Gustave Grillet (1903)
Production
Titre original : I burattini Production : Société cinématographique des auteurs et gens de lettres (SCAGL) Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Scénario : d’après la pièce de Gustave Grillet (1903) Interprètes : Georges Saillard (Jacques Lachambaudie) Baron fils (M. Poircy) Georges Flateau (l'ami) Juliette Margel (Marthe)
Fiche technique
Résumé et notes
Genre : Scène dramatique Métrage : 1080 m Code télégraphique : Sacerdoce
RÉSUMÉ
Jacques Lachambaudie, fils d’un grand usinier, se sent la vocation du théâtre.Malgré la volonté formelle de son père, le jeune homme, confiant dans l’avenir, sûr de son talent, suit, au conservatoire, la classe de tragédie. C’est la rupture avec sa famille. Mais Jacques a contracté de nouveaux liens. Il aime une jeune ouvrière, jolie et sage. Bientôt, un nouvel intérieur font oublier à Jacques le foyer paternel ; lauréat du conservatoire, il voit un brillant avenir s’ouvrir devant lui. Mais l’avenir trompe l’attente du comédien. Aux brillants espoirs des premiers succès a succédé la médiocrité, puis la misère et la maladie, car la petite Yvonne, l’enfant des Lachambaudie, a gardé à la suite d’un rhume, la toux opiniâtre de la tuberculose. Enfin, après plusieurs échecs dans les agences, Lachambaudie trouve dans l’une d’elle un engagement à six francs par soirée, au théâtre des Beaux-Arts. Poircy, le directeur de ce théâtre, ayant aperçu Marthe Lachambaudie, consent à porter les appointements du mari à mille francs par mois. Mais Jacques comprenant qu’il devra payer de son honneur ces nouvelles conditions, déchire son nouvel engagement et accepte l’emploi modeste de rôle comique à six francs par soirée. C’est maintenant pour lui la vie effacée du petit comédien, les folles bouffonneries, puis le retour à la mansarde où, penché sur le lit de sa fille, le regard anxieux de Jacques scrute le petit visage pâli et émacié de l’enfant, dont le mal empire. Bientôt, le découragement s’empare du comédien ; incapable de mettre à son chagrin, le masque de la gaieté, il doit quitter son misérable emploi. Poircy, ému par la détresse du pauvre ménage, lui vient généreusement en aide. Mais trop tard. Le comédien, devenu la proie de la folie, poursuit maintenant sans trêve son idée fixe, en manœuvrant, les yeux hagards et le rire dément, les fantoches d’un théâtre enfantin. Lachambaudie, père, prévenu du malheur de son fils, le recueille avec sa femme et son enfant. Le malade, soigné par un aliéniste, guérit et Jacques et Marthe oublient peu à peu leur douloureux passé.
En savoir plus
Annoncé dans Ciné-Journal n°256, 19.7.1913
Sujet dans le Bulletin Pathé n°25
Sortie : Omnia Pathé, Paris, 1 au 7.8.1913
Rivista Pathé n°332 du 15 juin 1913 (programme n°113) Coll. Cineteca di bologna
Date de la publication électronique : | 27 March 2009 |
Sources : |
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