Le Bonheur qui revient – André Hugon – 1916
Fiche générale
Numéro de film : 7766 Genre : Scène dramatique Production : Le Flambeau Édition : Pathé frères Réalisateur : André Hugon Interprètes : Henri Bosc (le fils) Edmond Duquesne (le père) Georges Wague Jean Floury Helen Lynn (la jeune fille) Émilienne Dux (la mère) Scénario : Francis Mair
Production
Production : Le Flambeau Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Réalisateur : André Hugon Scénario : Francis Mair Interprètes : Henri Bosc (le fils) Edmond Duquesne (le père) Georges Wague Jean Floury Helen Lynn (la jeune fille) Émilienne Dux (la mère)
Fiche technique
Résumé et notes
Genre : Scène dramatique Métrage : (855 m)
RÉSUMÉ
Un jeune homme présente à un industriel du cinéma, un nouvel appareil de prises de vues. Il en profite pour donner un rendez-vous à la jeune secrétaire de l’industriel qu’il aime et qu’il veut épouser. Mais son père, informé de ce désir, refuse obstinément, malgré les supplications du fils et de sa mère, de donner son accord. Le jeune homme est même mis à la porte de la maison familiale. Il épouse la jeune fille et trouve du travail auprès de l’industriel. Le couple a bientôt un enfant que la grand mère vient voir en cachette. La guerre éclate et le jeune homme part pour le front. Il est gravement blessé et c’est à son chevet que la famille se retrouvera réunie.
En savoir plus
Sujet d’après vision
Annoncé dans Ciné-Journal, n° 393/89, 24.2.1917
Sortie : Omnia Pathé, Paris, 10 au 16.5.1918
Note 1 : Dans le n° 8 du 3.3.1917 du Courrier Cinématographique, le nommé Voittout (alias Edmond Floury) indiquait dans sa rubrique de Critique cinématographique : Le premier tableau se passe dans le cabinet d’un grand patron d’une Grande Maison d’Édition, de sorte que nous pouvons visiter tout à notre aise, sous la conduite de cet homme universellement connu, les usines, les théâtres de prises de vue (nous avons tous reconnu la maison Pathé Frères) ; la figuration nombreuse était toute trouvée, le personnel avec le plus ancien d’entre eux, M. Caussade.
Note 2 : Émile Vuillermoz dans sa chronique Devant l’Écran (Le Temps du 28.3.1917) écrivait : M. Francis Mair est un tendre. Il a voulu faire triompher à l’écran la toute-puissance des sentiments. Et il n’a pas recherché des sentiments exceptionnels, des conflits rares, des crises sans exemple : ce sont des pulsations normales du cœur que ce spécialiste des affections cardiaques se plaît à écouter. Hanté par un généreux souci, il glisse insensiblement au film à thèse. Dans quatre scénarios successifs, les Lois du monde, le Pardon glorieux, les Vainqueurs de la Marne et le Bonheur qui revient, il expose son idée sociologique et cherche à introduire dans nos mœurs plus d’indulgence et plus de bonté.… C’est du film moralisateur avec une psychologie élémentaire, schématique et simplifiée : c’est du film d’Épinal. Mais est-ce du cinéma ?
Date de la publication électronique : | 01 September 2009 |
Sources : |
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