Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Les Rousset, cabaretiers dans un village, ont fait de gros sacrifices pour élever en “demoiselle” leur fille Blanchette. Mais lorsque celle-ci rentre au village ses études terminées et son diplôme d’institutrice en poche, les vieux parents ne reconnaissent plus leur fille. Devenue l’amie de Lucie Galoux, la fille du châtelain, elle a fait le rêve d’épouser Georges le frère de Lucie. Et pour cela, elle incite ses parents à moderniser leur cabaret et à doubler les récoltes des terres du père Rousset. Hélas, elle se trompe dans ses calculs et la récolte est perdue. La mésentente s’amplifie entre Blanchette et ses parents. La jeune fille alors s’en va, maudite par son père. Un an plus tard, elle revient pauvre et amaigrie. Auguste Morillon, le fils du charron qui l’aime depuis l’enfance, la demande alors en mariage et Blanchette accepte celui qu’elle avait dédaigné.

Sujet dans Pathé-Programme n° 17

Sortie : Omnia Pathé, Paris, 22 au 28.4.1921

Note critique : "Pour avoir réalisé une œuvre cinégraphique d’après la grise et froide Blanchette de Brieux, il faut que René Hervil soit un artisan de premier ordre dans son périlleux métier d’art. Miss Pauline Johnson détonne dans une interprétation trop française mais elle a des qualités de précision, de mesure et d’humanité… M. Mathot, à qui l’on donne des rôles inégaux, voire désarmants, est excellent ici. Mme Thérèse Kolb est sobre et juste. L’ensemble a du naturel. Léon Bernard était délicieux dans un épisode que la censure n’interdit pas - où il joue avec tant de situations ou de détails très aigus, très cruels, très vifs - quant à Baptiste il est charmant."

• L. Delluc in "Paris-Midi", 24.4.1921