Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Cette pièce, dont le début frais et tendre contraste avec les couleurs sombres des scènes suivantes, s’ouvre sur le tableau familial d’un intérieur ouvrier. Mais la paix heureuse de ce ménage est bientôt troublée par un affreux accident de mine, atteignant le père et le laissant aveugle irréductiblement. À ce martyre physique vient s’ajouter bientôt un martyre moral car l’infirme ne tarde pas à acquérir la conviction que sa femme le trompe. Dans l’obscurité où il se débat, comprenant que son bonheur est éteint, comme ses pauvres yeux brûlés et dans son extrême misère, s’ouvre une seule éclaircie : la mort, la grande libératrice de toute souffrance. Il se fait conduire au bord de la rivière et se jette à l’eau. Mais la femme inquiète de son absence, court sur ses pas et arrive à temps pour le sauver… incident providentiel, qui l’arrête elle-même sur la pente où elle allait rouler.

D'après Susan Dalton : A miner is permanently blinded in an accident at work, causing him to believe that he has ruined his family's life. One day he decides to kill himself by drowning in the river nearby, because he cannot stand this torturous way of living. His wife worries over his long absence and then goes out to look for him. Luckily, she gets there in time to change his mind.

Annoncé dans P.C.G. n° 88, 15.11.1908

Sortie  : Omnia Pathé, Paris, 6 au 12.11.1908

Sources S. Dalton : Catalogue Pathé Des Années 1896 À 1914 (1907-1909), by Henri Bousquet |p 130 ; Pathe é Frères, Kinematographen und Films. Berlin : Pathé, October, 1908 |y sum