Le Roman de Bouddah – Osten / Franz – 1927
Fiche générale
Titre original : Sanyas Prem (The Light of Asia ou Die Leuchte Asiens) (1925) Genre : Film poétique Production : Great Eastern Film corporation (Delhi) Emelka Film Co (Munich) Édition : Pathé Consortium Cinéma Réalisateur : Osten Franz Interprètes : Rai Himansu (Bouddah) ; Devi Seeta (Gopo) ; Ukil Sarada (Suddhodhana) ; Bala Rani (Maya) ; Roy Profulla (Devadatta) Scénario : Pal Niranjan (d’après le poème éponyme de Edwin Arnolds) Directeur de la photographie : Wirsching Josef ; Kiermeier...
Production
Titre original : Sanyas Prem (The Light of Asia ou Die Leuchte Asiens) (1925) Production : Great Eastern Film corporation (Delhi) Emelka Film Co (Munich) Édition : Pathé Consortium Cinéma
Fiche artistique
Réalisateur : Osten Franz Scénario : Pal Niranjan (d’après le poème éponyme de Edwin Arnolds) Interprètes : Rai Himansu (Bouddah) ; Devi Seeta (Gopo) ; Ukil Sarada (Suddhodhana) ; Bala Rani (Maya) ; Roy Profulla (Devadatta)
Fiche technique
Photographie : Wirsching Josef ; Kiermeier Willi
Résumé et notes
Genre : Film poétique Métrage : (2 830 m env.)
RÉSUMÉ
Le film s’ouvre sur des vues de touristes étrangers à Bombay, Delhi et Bénarès. Lorsqu’ils arrivent au temple sacré Bodhi dans le complexe de Gaya, un saint homme leur conte l’histoire du Prince Gautama qui renonça aux biens de ce monde pour devenir Bouddha. Les miracles et prophéties qui accompagnèrent sa naissance incitèrent ses parents le roi Suddhodhana et la reine Maya de tenter d’éliminer les tentations mystiques de Gautama en bannissant des rues de son royaume tous les signes de maladie et de mort. Le jeune prince épouse même la princesse Gopa mais il découvre le monde, un monde de souffrances. Il renonce alors à ses biens terrestres et s’engage dans une voie mystique sous l’arbre de Bodhi. La princesse Gopa est sa première disciple. Et ainsi Gautama devint Bouddha.
En savoir plus
Sujet dans Light of Asia (Indian silent cinema 1912-1934)
Note : Suresh Chabria écrit que malgré les déclarations de son metteur en scène l’allemand Franz Osten déclarant qu’il avait réalisé là un film indien, l’œuvre fut accueillie froidement en Inde mais très favorablement en Europe (in Light of Asia). Ce que semble confirmer la critique Lucie Derain dans le n° 452 du 2.7.1927 de La Cinématographie Française : “Nous avons vu avec curiosité et plaisir ce film représentant la légende de la naissance et de la vie de Bouddah tourné dans les Indes et joué entièrement par des Hindous. Les fastes hindous, les promenades solennelles avec les éléphants richement couverts de soie aux mille couleurs, les cortèges imposants, les jardins féeriques, le mariage du Rajah, tout charme et caresse l’œil. !”
Note critique : “Il film é eminamente statico : e di ciò non si può fare rimprovero al realizzatore, il quale non ha potuto fare altro che eternare il peccato d’origine del lavoro. Le ricostruzioni sono d’una ricchezza veramente orientale e la messininscenna, ispirata all’osservazione dell’ambiente, è, quant’altro mai appropriata.” (La Rivista Cinematografica n° 2/1927) (Cité par V. Martinelli)
Date de la publication électronique : | 04 November 2009 |
Sources : |
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