RÉSUMÉ
Le Duc de Buckingham, Premier Ministre d'Angleterre, est amoureux fou de la Reine de France ... Celle-ci lui remet un coffret contenant son collier de ferrets qu'il emporte aussitôt en Angleterre en souvenir de la Dame de ses pensées ! Richelieu l'apprend et jure de se venger car il est, lui aussi, amoureux da la Reine !...
Il suggère au Roi d'exiger que la Souveraine porte cette magnifique parure au Bal des Echevins qui aura lieu dans quelques jours.
Anne d'Autriche se sent perdue !... Mais sa confidente, Constance, a pour amis les célèbres Mousquetaires et leurs valets (les 4 Charlots) qui sont tout dévoués à la Reine.
Gentilshommes et valets partent aussitôt pour Londres, porteurs d'une lettre de la Souveraine et d'une splendide bague d'émeraude que le Duc lui avait offerte. En reconnaissant ce bijou, le Duc aura la certitude que ceux à qui il va remettre le précieux coffret sont bien les authentiques messagers de la Reine.
Tout irait bien... mais, à Calais, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis, sous l'effet d'un puissant narcotique (versé dans leurs breuvages par Milady, « espionne de charme » de Richelieu) sont hors d'état de s'embarquer.
Vu l'urgence, pour sauver la situation, les valets s'embarqueront à leur place et se feront passer pour leurs Maîtres ! Ils ont la lettre de la Reine. Ils ont la bague. Ils devraient réussir ! Mais Milady les a devancés chez Buckingham avec une lettre d'Anne d'Autriche le suppliant de lui restituer le collier. Cette lettre est naturellement un « faux » ... Mais comment pourrait-il imaginer cela?
Heureusement le Duc est sujet à des crises d'amnésie. Il ne retrouve plus le coffret.
On lui annonce alors la visite de 4 gentilshommes français : ce sont nos 4 Charlots en mousquetaires plus ou moins convaincants ! Ils présentent au Duc la vraie lettre de la Reine ... mais celle-ci étant postérieure à la fausse que Milady vient de lui faire lire, il prend la vraie pour la fausse et vice-versa.
Pour comble de malheur, quand nos amis, pour le convaincre, lui montrent la bague d'émeraude, Buckingham ne se souvient plus l'avoir donne à la Reine. Il prend nos malheureux amis pour des imposteurs et ordonne qu'on les pende sur l'heure.
Heureusement les bourreaux sont en « week-end » !... et, la mémoire revenant au Duc au cours d'une mémorable beuverie, il arrivera juste à temps pour éviter qu'on ne les pende. Il leur remet donc le coffret contenant le collier... mais ils ne seront pas encore au bout de leurs peines ! Au cours d'une traversée homérique par une tempête déchainée Milady, travestie en gentilhomme, leur dérobe le joyau… et un carrosse de 20 gardes l'emporte au triple galop vers Paris.
Nos valets et leurs Maîtres se lancent à sa poursuite dans une véritable, chevauchée fantastique » démentiel, « western » Louis XIII émaillé d'acrobaties héroï-comiques et de cascades diaboliques.
Après mille péripéties, dans un feu d'artifice de « gags » et de « coups de théâtre » explosifs, nos amis récupèrent le joyau.
Dans le faste du Bal des Echevins, valets et mousquetaires, pour franchir l'impressionnante bagarre des gardes, déclenchent, avec le coffret, une vertigineuse attaque de rugby... passes, feintes et mêles se succèdent à un rythme olympique ! Enfin, la Reine désespérée récupère soudain son collier grâce à un ultime et stupéfiant exploit de équipe, « Charlots » Richelieu et le Père Joseph s'effondrent, foudroyés par deux crises cardiaques rigoureusement synchrones.
Et rien ne s'opposera plus à ce que d'Artagnan et Constance échangent, dans l'allégresse générale, le baiser de la fin.