Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Jean, abandonné à lui-même par la négligence d’une bonne légère, saute dans une barque, coupe la corde qui la retient au rivage et n’est bientôt plus qu’un point noir perdu dans l’Océan. Sur la côte, d’un campement de bohémiens, deux romanichels aperçoivent la barque en détresse ; l’un d’eux se jette à son secours et ramène l’enfant au rivage. Mais hélas ! ses sauveurs vont devenir ses bourreaux, le pauvre petit, enrôlé dans la troupe, subit le douloureux martyre des enfants volés. Une petite com­pagne de misère l’aide à supporter sa vie nouvelle. Tous deux vont vendre dans les villages la vannerie fabriquée par les femmes. Un jour, Jean aperçoit le landau de ses parents filant au trot vif des deux chevaux. Il se précipite en appelant de toutes ses forces. Trop tard ! La voiture disparaît dans un tourbillon de poussière. Jean court à perdre haleine, arrive épuisé devant la grille où la voiture s’arrête et se jette dans les bras de ses parents muets de bonheur. La petite bohémienne, recueillie, sera élevée avec son ami Jean.

Annoncé dans P.C.G. n° 94, 15.3.1909

Sources S. Dalton : Catalogue Pathé Des Années 1896 À 1914 (1907-1909), by Henri Bousquet |p 173