Orage d'été – Jean Gehret / Jacopo Comin (version italienne) – 1949
Fiche générale
Autre titre : Due sorelle amano (version italienne) Titre de travail : Ralph Pays de production : France et Italie Genre : Comédie dramatique Durée : 95 mn Production : Pathé Italia Société Nouvelle Pathé Cinéma (SNPC) Distribution : Pathé Consortium Cinéma Réalisateur : Jean Gehret (version française) Jacopo Comin (version italienne) Interprètes : Gaby Morlay Peter Trent Antoine Balpêtré Odette Joyeux Odile [Poliakoff Versois Marina [Poliakoff Vlady Gilles Aillaud Alain Feydeau ... Scénario : Michel Davet (d'après la nouvelle de Michel Davet) Adaptation : Louis Chavance Jean Gehret Dialogues : Michel Davet Georges Neveux (collaboration aux dialogues) Directeur de production : Marcel Provençal J. Le Cordenner (administrateur) Directeur de la photographie : Philippe Agostini Maurice Pecqueux (directeur de la photographie en remplacement d'Agostini à partir du 20 avril) Chef opérateur : François Maillols (opérateur) Troiani (assistant opérateur)... Chef décorateur : Emile Alex (architecte, décorateur, maquettiste) Montori...
Production
Autre titre : Due sorelle amano (version italienne) Titre de travail : Ralph Pays de production : France et Italie Production : Pathé Italia Société Nouvelle Pathé Cinéma (SNPC) Distribution : Pathé Consortium Cinéma Directeur de production : Marcel Provençal J. Le Cordenner (administrateur)
Fiche artistique
Réalisateur : Jean Gehret (version française) Jacopo Comin (version italienne) Scénario : Michel Davet (d'après la nouvelle de Michel Davet) Adaptation : Louis Chavance Jean Gehret Dialogues : Michel Davet Georges Neveux (collaboration aux dialogues) Scripte : Marie-Thérèse Cabon (scripte version franco-italienne) Bollin Dagmar (scripte version américaine) Interprètes : Gaby Morlay Peter Trent Antoine Balpêtré Odette Joyeux Odile [Poliakoff Versois Marina [Poliakoff Vlady Gilles Aillaud Alain Feydeau Laure [Poliakoff Thierry
Fiche technique
Directeur de la photo : Philippe Agostini Maurice Pecqueux (directeur de la photographie en remplacement d'Agostini à partir du 20 avril) Chef opérateur : François Maillols (opérateur) Troiani (assistant opérateur) Cardoue (assistant opérateur) Patralia (assistant opérateur) di Venanzio Faido (assistant opérateur) Ingénieur du son : Paul Boistelle Zavagli (recorder) Pauwels (perchman) Chef décorateur : Emile Alex (architecte, décorateur, maquettiste) Montori Maioletti (assistant décorateur) Esposito (assistant décorateur) Photographe de plateau : Raffaelli Régisseur : G. Riganti Assistant réalisateur : Stany Cordier Silvestri Dagmar Bolin
Résumé et notes
Genre : Comédie dramatique Durée : 95 mn
RÉSUMÉ
Sur une route ensoleillée de la cote méditerranéenne s’élève près de Fréjus, une curieuse maison blanche légèrement délabrée, entourée d'un grand jardin envahi de plantes exotiques: c'est "l'oasis", la maison des Harbellaud, êtres fantastiques et délicieux. Le chef de la famille, personnage lunaire et doux, néglige de plus en plus son étude de notaire pour s'adonner aux joies de la peinture cubiste, laissant à sa femme Clarisse, charmante, tendre, étourdie, toute la charge de la maison et le soin de s'occuper de leurs enfants, car les Harbellauds ont quatre filles toutes plus jolies, plus fraîches les unes que les autres. Marie-Blanche, Marie-Lou, Marie-Aimée, Marie-Tempête... C'est l'été - le ciel est bleu, sans nuage. La famille Harbellaud vit heureuse, tranquille, magnifiquement unie. Un jour, Marie-Blanche reçoit une lettre annonçant l'arrivée à "l'oasis" du lieutenant Ralph Shipperley. Ralph est un jeune anglais qui, avant la guerre, venait passer régulièrement ses vacances à "l'oasis" pour y apprendre le français. Aux mêmes époques, Marie-Blanche pour une espèce d'"échange-standard" partait pour Londres et séjournait pendant l'été dans la maison de Shipperley. Les deux enfants ne se rencontrèrent jamais. Retrouvant tour à tour les mêmes horizons, vivant l'un après l'autre dans le milieux identiques, dans l'intimité des mêmes lieux, des mêmes livres, une entente tacite s'établit entre eux. Cette situation particulière exaltante leur imagination, Ralph et Marie-Blanche ne cessèrent jamais, jusqu'à la guerre, d'échanger une correspondance un peu mystérieuse, dont le tour poétique et tendre reflétait la fraîcheur de leurs coeurs d'adolescents. Puis, la guerre est venue et le beau joue a pris fin. Les lettres ont cessé et les années ont coulé. Et maintenant, Ralph revient. Marie-Blanche et lui vont se rencontrer pour la première fois. Ils se retrouvent, le coeur battant, face à face pour la première fois. Éblouis et charmants, ils font enfin connaissance, retrouvant, dans l'évocation de leur enfance, les souvenirs des beaux jours d'autrefois. Le lendemain, toute la famille fait fête au jeune étranger invité à demeurer à "l'oasis" tout le temps de sa permission. Sous le grand soleil, les journées passent pleines de jeux, de danses, de rires et de chansons. Accaparé par les filles, entouré d'attention, gâté, choyé, Ralph ne sait plus ou donner de la tête. Marie-Blanche aimerait retrouver avec Ralph l'intimité du premier jour, mais ses soeurs, Marie-Lou surtout, ne lui laissent jamais presque l'occasion de rester seule avec le jeune anglais. Elle le voit chaque jour attiré par la beauté, la gaîté de Marie-Lou, éclatante de santé et de joie de vivre. Un jour, oublieuse des conseils du médecin, par bravade, Maie-Blanche commet une imprudence et revient à "l'oasis" épuisée et en sueur après une longue course à bicyclette. Clarisse l'oblige à prendre du repos. La mort dans l'âme, Marie-Blanche voir partir pour la plage, Ralph entouré de ces trois soeurs. Au cours de l'après-midi, Marie-Lou et Ralph se trouvent seuls, après la baignade, dans une petite crique. Les cheveux dénoués de de Marie-Lou flottent dans le vent. Ralph s'approche d'elle. Il y a dans le regard de deux jeunes gens une espèce d'ivresse mêlée, de tendre désir qui le pousse irrésistiblement à se jeter l'un vers l'autre. Ils échangent leur premier baiser d'amour. Un soir, un coup de téléphone intime l'ordre au lieutenant Shipperley de regagner Marseille au plus tôt. La séparation soudaine désole Marie-Lou, mais Ralph la console en lui promettant de revenir bientôt. Il sera de retour dans dans trois mois et l’empennera en Angleterre pour en faire sa femme. Après le départ de Ralph, les deux soeurs se retrouvent sur la terrasse de la villa. Excédée par l'attitude de son aînée, Maire-Lou veut mettre fin à une situation équivoque qui n'a, d'après elle, que trop duré. Sans aucun préambule, elle avoue son amour pour Ralph et les projets d'avenir qu'ils ont formés ensemble. Mais Marie-Blanche n'en veut rien croire. Marie-Lou, pour la convaincre, accable alors sa soeur de prévues. Avec une cruauté inconsciente, elle lui dit ses rendez-vous avec Ralph, ses serments, ses baisers. L'orage qui menaçait éclate soudain et la pluie force les, deux jeunes filles à rentrer dans la chambre de Marie-Blanche. Celle-ci est maintenant toute pale, torturée, remplie de doute. Elle accuse Marie-Lou d'inventer, de mentir. Celle-ci, exaspérée, finit par conseiller à sa soeur de rejoindre Ralph, de le suivre s'il le faut, même jusqu'à Marseille, afin d'avoir avec lui une explication définitive. Restée seule, Marie-Blanche hésite, en proie à mille pensées contradictoires. Les paroles, l'attitude triomphante de Marie-Lou l'ont profondément troublée. Dehors la tempête fait rage et les coups de tonnerre se succèdent sans interruptions. Prenant alors une brusque décision, Marie-Blanche se coiffe d'un béret, jette un imperméable sur les épaules et sort dans la nuit. Sous une pluie battante, la jeune fille gagne à bicyclette la petite gare distante se quelques kilomètres. Grelottante de froid, elle arrive à la station quelques minutes avant le passage du train et retrouve Ralph sur le quai. La, dans les grandes rafales de vent qui balaient les voies désertes, un peu gêné, un peu maladroit, Ralph lui confirmera les paroles de Marie-Lou, lui redira leur amour si simple, si clair. Au bord des larmes et du désespoir, marie-Blanche regarde le train qui emporte Ralph s'enfoncer dans la nuit. Elle reste un long moment, sans bouger, frissonnante et glacée, puis elle se met en marche, droit devant elle, sans but, indifférente à la pluie qui la transperce. Après avoir erré toute la nuit, elle rentrera au petit matin, les vêtements couverts de boue, les yeux fixes, hagards, les cheveux collés au front et tombera évanouie sur le seuil d la porte. Le médecin appelé d'urgence n'ose pas se prononcer. La rechute est grave et la fièvre monte dangereusement. Marie-Lou, désespérée, vient demander pardon à sa soeur du ma qu'elle lui a fait. Marie-Blanche, lucide et tendre, la console avec des mots très doux. Ralph et elle étaient faits l'un pour l'autre. Ils doivent être heureux. La vie leur appartient. Vers midi, la petite malade commence à délirer et elle réclame Ralph avec insistance. Clarisse, assiste au chevet de la petite mourante, cherche à l'apaiser avec de pauvres mots: Ralph va revenir bientôt, très bientôt. Une lettre de lui vient d'arriver justement. Le visage de Marie-Blanche s'éclaire. Il faut la lui lire vite, très vite. Clarisse saisit alors sur la table de nuit une quelconque feuille de papier blanc et dans un dernier et pieux mensonge, commence à lire, avec des pleurs dans la voix, une missive imaginaire: la plus belle lettre d'amour. L'orage d'été a cessé et dans le ciel redevenu bleu, le soleil brille à nouveau. Un de ses rayons se glisse dans la chambre et vient doucement se poser sur le visage de la petite morte qui sourit à son paradis retrouvé. D’après le synopsis publicitaire du film.
En savoir plus
Le tournage débute le 28 février (selon les comptes de production) ou le 4 mars 1949 (selon l'Index de la cinématographie) et s'achève le 7 mai. Tourné aux studios de la Scalera à Rome.
Présentation corporative : 22/12/1949
- Sortie : 22/12/1949
Date de la publication électronique : | 23 June 2010 |
Sources : | Index de la Cinématographie française 1951. Comptes de production du film, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé Synopsis publicitaires (fonds André Bernard, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé) |