Le Pari – Didier Bourdon / Bernard Campan / Eric Fourniols / Franck Giraud / Frédéric Bador – 1997
Fiche générale

Pays de production : France Genre : Comédie Durée : 100 minutes Production : Katharina Renn Productions Distribution : AMLF Réalisateur : Didier Bourdon Bernard Campan Eric Fourniols (1er assistant mise en scène) Franck Giraud Frédéric Bador (2èmes assistants mise en scène) Interprètes : Didier Bourdon (Didier) Bernard Campan (Bernard) Isabelle Ferron (Murielle) Isabel Otero (Victoria) Kelly Lawson (Elodie) Hélène Surgère (Mme Ramirez)... Scénario : Didier Bourdon Bernard Campan Producteur exécutif : Pierre Grunstein Producteur délégué : Claude Berri Directeur de production : Patrick Bordier Ségolène Fleury-Sliman (administratrice de production) Directeur de la photographie : Manuel Teran Thierry Poujet (1er assistant opérateur)... Chef opérateur : Thierry Pouget Maxime Jouy ... Compositeur de la musique : Jean-Christophe Prudhomme Laurent Bertaud ... Monteur : Roland Baubeau Marcela Figueroa (assistante)... Chef décorateur : Christian Marti Gérard Drolon (1er assistant)... Costumier : Gisèle Ravard (chef costumière) Véronique Pouzou (habilleuse)
Production
Pays de production : France Production : Katharina Renn Productions Distribution : AMLF Producteur délégué : Claude Berri Producteur exécutif : Pierre Grunstein Directeur de production : Patrick Bordier Ségolène Fleury-Sliman (administratrice de production) Participation financière : Pierre Trémouille (directeur financier) Canal + Assistant de production : Elizabeth Boorn Michèle Benhassen (secrétaires de production) Ségolène Fleury-Slyman (administration)
Fiche artistique
Réalisateur : Didier Bourdon Bernard Campan Eric Fourniols (1er assistant mise en scène) Franck Giraud Frédéric Bador (2èmes assistants mise en scène) Scénario : Didier Bourdon Bernard Campan Scripte : Patrick Aubrée Interprètes : Didier Bourdon (Didier) Bernard Campan (Bernard) Isabelle Ferron (Murielle) Isabel Otero (Victoria) Kelly Lawson (Elodie) Hélène Surgère (Mme Ramirez) Roger Ibanez (Monsieur Ramirez) Régis Laspalès (Régis) Martine Lang (Madeleine Bricourt) François Berléand (docteur Bricourt) Marie Laurence (Mme de Luynes) François du Merle (Clochard) Bonnafet Tabouriech (collègue Bernard) Daniel Isoppo (Gérard) Omar Dawson (Aziz) Nuckson Jeangay (Diouf) Claude Berri (Djaoui) Patrick Bordier (Buraliste drugstore) Christian Barbier (animateur TV) Paule Dré (Laboratine) Christophe Guybet (André) Philippe Chevalier (directeur Centre Anti tabac) Diogène Guerin (Maurice) Christian Gaitch (Philippe) Jean-Jacques Damour (avocat) Caroline Berg (femme avocat) Thomas Le Douarec (Cédric) Marie-Catherine Conti (femme BCBG) Charles Ardillon (homme BCBG) Matthew Geczy (Michael, mannequin Américain) Blanche Raynal (femme réception) Nelly Cahagniet (top model) Jean-Roger Milo (policier) Martial Courcier (policier stagiaire) Robert Plagnol (Franck Tullio) Jacqueline Rigaux (femme forte) Martine Gautier (infirmière) Roland Baubeau (malade hôpital) Nicole Jamet (femme médecin) J.B. Delaune (serveur Thalasso) Jérôme Chappatte (Curé) Rukmini Kirkland (Swarmiji) Julien Rondeli (Berger)
Fiche technique
Photographie : Manuel Teran Thierry Poujet (1er assistant opérateur) Maxime Jouy (2e assistant opérateur) Stéphane Vallée Chef opérateur : Thierry Pouget Maxime Jouy Stéphane Vallée (assistants opérateur) Compositeur de la musique : Jean-Christophe Prudhomme Laurent Bertaud Jean-Charles Laurent Enregistrement au studio Guillaume Tell Editions musicales DB Production et ABS Sarl Ingénieur du son : Bernard Bats Pierre-Yves Brunnel (perchman) Jérôme Lévy (bruiteur) Pascal Mazière (assistant bruiteur) Trucages : Duboi Effets spéciaux : Duboi Antoine Simkine Animated Extras (effets spéciaux prothèses) Monteur : Roland Baubeau Marcela Figueroa (assistante) Katrina Héaulme (monteuse dialogues) Chef décorateur : Christian Marti Gérard Drolon (1er assistant) Nadine Hibon (2e assistante) Tara Roy Clara Barbier Sacha Redon (stagiaires) Christian Giambiasi (chef peintre) Laurent Micheletti (peintre) Christine Rey (tapissière) Costumier : Gisèle Ravard (chef costumière) Véronique Pouzou (habilleuse) Son : Copra / Pyral / Dolby SR Monteur son : Frédéric Dubois Vincent Arnardi (mixage) Thierry Lebon (assistant mixage) Michel Filippi (post-synchronisation) Maquilleur : Laurence Azouvy Jarriau (chef maquilleuse) Michel Perrot (chef coiffeur) Casting : Gérard Moulévrier (chef de casting) Vanessa Bolender (casting figuration) Fred Bador Photographe de plateau : Pascalito Régisseur : Francis Barrois (régisseur général) Nicolas Borowsky (régisseur adjoint) Thierry Golitin (régisseur d'extérieur) Thierry Lemaire (régisseur plantes vertes, arbres) Fabien Dufour (régisseur adjoint décoration) Jean-Franc Gandossi Eric Moreau Nathalie Louichon (stagiaires) Chef machiniste : Dominique Legueux Guy Briard Xavier Embry (machinistes) Alain Coussau (chef électricien) Jean-Claude Temprelli Franck Lependu Christophe Cojan (électriciens) Claude Vincent (chef constructeur) Assistant réalisateur : Eric Fourniols (1er assistant) Franck Giraud Frédéric Bador (2emes assistants) Estelle Bellin (stagiaire) Supervision post-production : Jackline Tolianker Atelier photographique : Champagne Laboratoire : Eclair
Résumé et notes
Genre : Comédie Durée : 100 minutes
RÉSUMÉ
Bernard, professeur de banlieue, vit avec Victoria dans une ZUP. Didier, riche pharmacien du XIVème arrondissement, est marié avec Murielle. L’un roule en 205 rouillée, l’autre en Mercedes noire. Ils sont… beaux-frères et se détestent. « CGT et FO réunis » contre bourgeois poujadiste. Lors d’un repas chez Monsieur et Madame Ramirez, les parents de Murielle et Victoria, Didier et Bernard font le pari d’arrêter de fumer pendant quinze jours, c’est-à-dire jusqu’à la prochaine réunion de famille. Le défi est lancé, leur calvaire va commencer… Les premiers jours se passent à merveille, chacun se sent revivre. Fini la dépendance ! Mais les choses s’enveniment rapidement. Didier et Bernard ont de plus en plus de mal à résister à la tentation… Ils deviennent alors irritables, menteurs, suspicieux, jusqu’au jour où… arrive enfin la fameuse réunion de famille. Le pari a été tenu, certes, mais les relations entre les beaux-frères et leurs épouses se sont terriblement aggravées. Le petit repas tourne vite au vinaigre. Victoria et Murielle s’en prennent vivement à leurs maris. Malgré cela, ces derniers s’entêtent à rester non-fumeurs et persistent dans cette voie qui leur occasionne bien des péripéties. On les retrouve ainsi dans un centre anti-tabac où ils assistent à leur première psychothérapie de groupe. Leur leitmotiv sera désormais : « LE TABAC, C’EST TABOU, ON EN VIENDRA TOUS A BOUT ! » face à ce nouveau défi, les liens entre Didier et Bernard se resserrent, tandis que leur relation avec Victoria et Murielle se dégrade de plus en plus. Réussiront-ils finalement par arrêter de fumer ? A quel prix et pour combien de temps ? D’après le synopsis publicitaire du film
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Entretiens issus du dossier de presse du film, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
BERNARD CAMPAN ET DIDIER BOURDON :
Didier, Bernard… Bernard, Didier, qui fait quoi et dans quel ordre ? Bernard Campan : On est vraiment deux dans tout ce que l’on fait, de l’écriture au tournage et jusqu’à la post-production. Comme on n’a aucun problème d’ego, lorsqu’il y a divergence, on sait que c’est toujours pour améliorer le résultat, jamais pour se tirer la couverture. Didier Bourdon : Dans ce métier, ça vaut de l’or l’amitié et le travail à deux. On échange des idées en permanence et on décompresse à tour de rôle. Quand l’un est fatigué, l’autre prend le dessus et vice versa. La scène, la télévision et aujourd’hui le cinéma. C’est un travail d’écriture très différent ? Bernard Campan : Au début, on n’est pas conscient du résultat, de ce que ça va donner, on veut d’abord une histoire qui nous touche et c’est vrai qu’à travers la cigarette, on pouvait toucher tout le monde, fumeur et non-fumeur, on a tous un avis sur le problème. Moi, par exemple, ça fait quinze ans que j’arrête de fumer. Je ne suis pas non-fumeur mais je suis un ancien fumeur et je le serai toute ma vie. On a construit ces personnages en pensant aussi à notre vécu, leurs préoccupations sont parfois les nôtres. Dans les vibrations et sensation, c’est authentique. Didier Bourdon : Le cinéma, c’est avant tout l’image, l’essentiel étant que le scénario soit au service de l’image. En général pour un film on se parle d’abord du fond et on imagine ensuite les scènes comiques, les gags s’enchaînent alors assez vite. « Le Pari », c’est notre deuxième film, on nous a fait plus confiance, on a mis des choses plus personnelles. Pour « Les trois frères » on flippait plus par rapport aux autres, là on flippe plus par rapport à nous. Dans le film comme dans vos sketches, vous n’hésitez pas à tirer sur la télé, la police… Bernard Campan : On a envie de parler de choses qui résonnent (…) Ce qui nous amuse, ce sont des situations en prise directe avec une certaine réalité sociale. Dans « Le Pari », le personnage de Didier est très à droite et le mien très à gauche, on a vite fait de s’apercevoir qu’ils représentent une énorme fraction de la société. Ils se croient différents mais ce sont les mêmes, bêtes, vaniteux, égocentriques. Didier Bourdon : La télé n’arrange pas les choses, elle isole les gens qui ont besoin de se retrouver. Certains en profitent, on est là pour le dénoncer. Ce n’est pas fatiguant d’être tout le temps sous le regard des autres ? Didier Bourdon : On fait ce métier pour les autres, c’est important que les spectateurs passent un bon moment. Si on peut apporter ça aux gens, c’est déjà bien, qu’ils puissent se marrer ou se détendre sans regarder leur montre toutes les cinq minutes. Si on arrive à cela, je serai satisfait.
- Sortie : 15/10/1997
Date de la publication électronique : | 26 July 2011 |
Sources : | Bible de tournage du film ; Matériel publicitaire du film, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé |