L'Oncle Charles – Etienne Chatiliez – 2012
Fiche générale

Genre : Comédie Durée : 98 minutes Production : Les Productions du Champ Poirier Pathé... Distribution : Pathé Distribution Réalisateur : Etienne Chatiliez Interprètes : Eddy Mitchell (Charles) Alexandra Lamy (Louise) Valérie Bonneton (Corinne) Arnaud Ducret (José) Thomas Soliveres (Kevin) Sophie De Furst (Elodie) Scénario : Florence Quentin Dialogues : Florence Quentin Producteur exécutif : Frédéric Blum Producteur délégué : Françoise Billet Florian Genetet-Morel Romain Le Grand Directeur de production : Frédéric Blum Directeur de la photographie : Yves Angelo Compositeur de la musique : Jean-Michel Bernard Monteur : Catherine Renault Chef décorateur : Stéphane Makedonsku Costumier : Edith Vesperini
Production
Production : Les Productions du Champ Poirier Pathé TF1 Films Production (coproduction) Distribution : Pathé Distribution Producteur délégué : Françoise Billet Florian Genetet-Morel Romain Le Grand Producteur exécutif : Frédéric Blum Directeur de production : Frédéric Blum
Fiche artistique
Réalisateur : Etienne Chatiliez Scénario : Florence Quentin Dialogues : Florence Quentin Scripte : Charles Sire Interprètes : Eddy Mitchell (Charles) Alexandra Lamy (Louise) Valérie Bonneton (Corinne) Arnaud Ducret (José) Thomas Soliveres (Kevin) Sophie De Furst (Elodie)
Fiche technique
Directeur de la photo : Yves Angelo Compositeur de la musique : Jean-Michel Bernard Ingénieur du son : Pierre André Bridget O'Driscoll Gérard Lamps Monteur : Catherine Renault Chef décorateur : Stéphane Makedonsku Costumier : Edith Vesperini Régisseur : Vincent Lefeuvre Assistant réalisateur : Denis Bergonhe (1er assistant réalisateur)
Résumé et notes
Genre : Comédie Durée : 98 minutes
RÉSUMÉ
En Nouvelle-Zélande, un richissime homme d’affaires d’origine française, Charles Doumeng, voit basculer sa vie en apprenant qu’il est atteint d’une maladie incurable. Sexagénaire, sans famille ni héritier et n’ayant plus que quelques semaines à vivre, il se met à la recherche de sa sœur, qu’il n’a pas revue depuis cinquante ans.
À Mauprivez, petit village de la région nantaise, Corinne, clerc de notaire, trente-cinq ans, gros besoin d’argent, tombe sur l’annonce que Charles a écrite pour retrouver sa sœur, et dont la récompense est énorme. Elle part à la recherche de cette inconnue, sans succès, et décide, avec l’aide de son entourage, de lui former une famille sur mesure… La supercherie marche du tonnerre. A l’autre bout du monde, Charles est aux anges, heureux d’avoir enfin trouvé des héritiers.
Mais la vie réserve des surprises et les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules… Charles a été victime d’une erreur de diagnostic, il n’a jamais été malade ! Fou de joie, il décide de venir en France pour rencontrer sa nouvelle famille. Les emmerdes commencent…
D’après le synopsis publicitaire du film
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Extraits du dossier de presse du film, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
ENTRETIEN AVEC ETIENNE CHATILIEZ, REALISATEUR
Alors, présentez-nous cet Oncle Charles : qui est-il ?
Un type qui a quitté la France, il y a 50 ans. Un monstre sympathique, un despote loufoque au caractère épouvantable. Charles s’est exilé en Nouvelle-Zélande, où il a fait fortune. Et, lorsqu’il apprend qu’il n’en n’a plus pour longtemps à vivre, comme toute personne face à la mort, il se retourne sur son passé. Charles veut renouer avec sa famille, son enfance, ses racines. Très vite, on a le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond, qu’il a un dossier dans le placard !
Eddy Mitchell, qui a tourné dans « Le Bonheur est dans le pré », incarne « L’Oncle Charles ». Une évidence ?
Oui, je savais qu’Eddy Mitchell pourrait jouer à merveille ce personnage, absolument pas cérébral, voire assez brutal. En tout cas, jamais psychologisant. (…)
Pour « L’Oncle Charles », vous avez renoué avec Florence Quentin, la scénariste de « Tatie Danielle », « La Vie est un long fleuve tranquille » et « Le Bonheur est dans le pré ». Pourquoi ?
«Tanguy» ainsi que mes deux derniers films, je les avais faits avec Laurent Chouchan. Travailler avec Florence est arrivé assez spontanément. On avait envie de se retrouver après des expériences chacun de notre coté. Résultat : on a remis le couvert ! Comme un vieux couple ! (…)
Quand Florence Quentin vous a parlé de Charles, de cet oncle d’Amérique version Nouvelle-Zélande, quel a été votre premier sentiment ?
J’ai tout de suite aimé l’idée d’un mec qui recherche sa famille, et que celle qui se pointe ne soit pas la vraie. J’avais également envie de parler de notre époque, d’un personnage à contre courant comme celui d’Alexandra Lamy qui ne veut pas être célèbre ni forcément riche, et puis de son inverse, le personnage de Valérie Bonneton, celui de la réussite à tout prix, bien dans l’air du temps.
Dans «L’Oncle Charles», vous jouez avec la morale, et personne n’est épargné par le soupçon. Pourquoi ?
Ce sont mes thèmes fétiches, la fille mère, l’argent, son manque qui ne fait pas forcément le malheur, les petits mensonges, la supercherie… Aujourd’hui, le bonheur n’est représenté que de façon matérielle, c’est aberrant. Dans « L’Oncle Charles », autour d’Alexandra Lamy, ce sont des gens qui n’ont pas grand-chose, mais qui ne sont pas malheureux. Louise (Alexandra Lamy), c’est l’incarnation de la liberté, l’inverse de Corinne (Valérie Bonneton), ce qui ne les empêche pas d’être copines. C’est comme dans la vie : qui ne se ressemble pas, s’assemble. (…)
La famille est votre thème favori, et plus que jamais dans « L’Oncle Charles ». Pourquoi ?
La famille n’est pas une obsession personnelle, c’est absolument collectif. La famille, c’est la pire et la meilleure des choses. Personne ne s’en remet vraiment, mais nous n’avons jamais trouvé mieux pour vivre ensemble. On passe sa vie à se remettre de notre éducation… pour finir par reproduire les erreurs de nos parents ! (…)
Selon vous, les rapports sociaux ont-ils changé entre l’époque de « La Vie est un long fleuve tranquille » et celle de « L’Oncle Charles » ?
Ah oui ! Hier, le pouvoir était exclusivement aux mains des héritiers, aujourd’hui, tout le monde peut y accéder, tout du moins sur le papier. En même temps, le bonheur n’est plus représenté que d’une seule manière, hyper consumériste. Tout le monde tend donc vers la même chose : consommer. Sauf qu’on oublie qu’être démuni, c’est d’abord être ignorant.
L’Oncle Charles est au centre de l’intrigue, mais ce sont es personnages féminins qui tiennent votre film. C’est voulu ?
Je fais partie de ces hommes qui trouvent les femmes fortes et les hommes faibles. Il faut dire que j’ai été élevé par une mère charismatique… Les choses les plus fortes de la vie, c’est la naissance, l’amour et le pouvoir féminin, n’est-ce pas ? (…)
Pourquoi ne pas apparaître dans « L’Oncle Charles », comme Florence Quentin, la scénariste ? Vous avez pourtant un physique… de rockeur anglais !
J’apparais, de façon invisible ! Je suis toujours dans mes films, mais on ne me voit jamais. Au fond, j’aurais adoré jouer la comédie. Je suis metteur en scène parce que je ne suis pas capable d’être acteur, peintre, ou musicien. Alors je dirige les comédiens comme j’aurais voulu jouer… Je suis un acteur raté, avec une voix de canard !
En parlant de comédiens, parlons des grands rôles de « L’Oncle Charles ». Valérie Bonneton ?
Unique, douée, très drôle. Ce qui ne l’empêche pas de travailler énormément. Je l’avais repérée pour un de mes précédents films, mais il y a un temps pour tout, et notre temps à Valérie et moi, c’est maintenant, c’est « L’Oncle Charles ».
Et sa partenaire, Alexandra Lamy ?
J’adore son phrasé, elle a un tempo, un débit, une justesse hallucinante. À chaque fois qu’elle prenait une intonation, c’était exactement ce que j’avais imaginé. Elle me sidère ! Et dans la vie, Alexandra est une fille solide, droite, courageuse, avec une répartie incroyable.
Enfin, pourriez-vous choisir un seul mot pour qualifier « L’Oncle Charles » ?
Deux ! Amoral et optimiste.
- Sortie : 21/03/2012
Date de la publication électronique : | 10 April 2012 |
Sources : | Matériel publicitaire de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé |