Peines d'amour perdues – Kenneth Branagh – icel
Fiche générale
Titre original : Love's Labour's Lost Pays de production : Grande-Bretagne Genre : Musical Durée : 100 minutes Producteur : David Barron Kenneth Branagh Production : en association avec The Arts Council of England Shakespeare Film Company Distribution : Pathé Distribution Réalisateur : Kenneth Branagh Interprètes : Kenneth Branagh (Biron) Richard Briers (Nathanaël) Richard Clifford (Boyet) Carmen Ejogo (Maria) Daniel Hill (Mercadé) Nathan Lane (Costard) Adrian Lester (Du Maine) Matthew Lillard (Longueville)... Adaptation : Kenneth Branagh Producteur exécutif : Guy East Nigel Sinclair Alexis Lloyd Harvey Weinstein Bob Weinstein Directeur de la photographie : Alex Thomson (B.S.C.) Compositeur de la musique : Patrick Doyle Monteur : Daniel Farrell Neil Farrell Chef décorateur : Tim Harvey Costumier : Anna Buruma
Production
Titre original : Love's Labour's Lost Pays de production : Grande-Bretagne Producteur : David Barron Kenneth Branagh Production : en association avec The Arts Council of England Shakespeare Film Company Distribution : Pathé Distribution Producteur exécutif : Guy East Nigel Sinclair Alexis Lloyd Harvey Weinstein Bob Weinstein
Production musicale : Maggie Rodford Producteurs associés : Ricky Schwartz Andrea Calderw
Fiche artistique
Réalisateur : Kenneth Branagh Adaptation : Kenneth Branagh Œuvre de référence : D'après la pièce éponyme de William Shakespeare Interprètes : Kenneth Branagh (Biron) Richard Briers (Nathanaël) Richard Clifford (Boyet) Carmen Ejogo (Maria) Daniel Hill (Mercadé) Nathan Lane (Costard) Adrian Lester (Du Maine) Matthew Lillard (Longueville) Natascha McElhone (Rosaline) Geraldine McEwan (Holofernia) Emily Mortimer (Katherine) Alessandro Nivola (Le Roi) Anthony O’Donnell (Moth) Stefania Rocca (Acquinette) Alicia Silverstone (La Princesse) Timothy Spall (Don Armado) Jimmy Yuill (Balourd) Alfred Bell (Gaston) Daisy Gough (Isabelle) Graham Hubbard (Eugène) Paul Moody (Jacques) Yvonne Reilly (Béatrice) Iain Stuart Robertson (Hippolyte) Emma Scott (Célimène) Amy Tez (Sophie)
Fiche technique
Directeur de la photo : Alex Thomson (B.S.C.) Directeur artistique : Mark Raggett Compositeur de la musique : Patrick Doyle Ingénieur du son : Peter Glossop Effets spéciaux : Stuart Bridson Monteur : Daniel Farrell Neil Farrell Chef décorateur : Tim Harvey Costumier : Anna Buruma Chorégraphie : Stuart Hopps Casting : Randi Hiller Nina Gold Assistant réalisateur : Simon Moseley
Direction vocale : Ian Adam
Résumé et notes
Genre : Musical Durée : 100 minutes
RÉSUMÉ
1939 – royaume de Navarre : Le jeune souverain et ses trois compagnons se sont engagés, lors d’un serment public et solennel, à consacrer les trois prochaines années de leur vie à l’étude. Preuve de leur détermination, ils renoncent à toute frivolité, ne verront aucune femme, jeûneront une fois par semaine et ne dormiront que trois heures par nuit. Le sérieux de l’entreprise et l’honneur des étudiants est immédiatement mis à l’épreuve par l’arrivée de la princesse de France et de ses trois charmantes demoiselles de compagnie. D’après le synopsis publicitaire du film
En savoir plus
Extraits du dossier de presse du film, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
- Entretien avec Kenneth Branagh
Pourquoi Shakespeare est-il si souvent adapté au cinéma depuis quelques années ? La réponse évidente, c’est que ses histoires et ses personnages sont très vivants et que Shakespeare propose toujours une vision claire de la condition humaine. Les films shakespeariens des années 40 – entre autres ceux d’Orson Welles et de Laurence Olivier – étaient très attachés à leurs racines théâtrales. Dans les années 90, il y a eu plus de désinvolture dans le traitement de Shakespeare, l’approche est devenue purement cinématographique. Les réalisateurs ont posé un regard nouveau sur les pièces. Récemment, le Roméo et Juliette de Baz Luhrman revisitait la pièce de façon radicale et très réussie. Et avec Shakespeare in Love, nous avons eu un éclairage – fictif – sur la vie de l’homme, qui le rendait sympathique et très humain. Il y a moins d’obstacles à notre appréciation des pièces, elles sont devenues plus faciles d’accès. Elles font moins peur aux réalisateurs et aux acteurs, et le public paraît prêt à considérer ces films comme des divertissements, et non comme des tests d’intelligence. Qu’est-ce qui vous plaît dans Peines d’amour perdues ? C’est une pièce que peu de gens connaissent et c’est aussi une superbe histoire d’amour. Les gens connaissent Roméo et Juliette, Le Songe d’une nuit d’été, La Nuit des Rois ou Hamlet, mais pas celle-ci. J’ai aimé l’idée que j’allais faire découvrir cette pièce drôle et exubérante qui présente le sentiment amoureux sous un jour enthousiaste et réjouissant. C’est la pièce d’un homme jeune, sans le cynisme à propos des femmes et du mariage qu’on trouve dans Beaucoup de bruit pour rien, par exemple. Shakespeare s’amuse et nous amuse, du degré de stupidité que les hommes peuvent attendre quand ils tombent follement amoureux. Pourquoi avoir situé l’action juste avant la deuxième guerre mondiale ? J’aimais l’idée de la situer à la fin de cette période idyllique de l’entre-deux-guerres, quand chacun essayait de trouver un sens à ce monde plutôt chaotique dans lequel tout paraissait sur le point de changer. De plus, à la fin de la pièce, les hommes et les femmes ne peuvent pas rester ensemble, non seulement à cause de la mort du roi de France, mais aussi parce qu’une guerre va éclater. Donc la question de savoir s’ils se reverront un jour devient encore plus poignante. Pourquoi vouliez-vous en faire une comédie musicale ? La pièce s’y prête très bien. Elle contient de nombreuses références à la musique et à la danse, et son élégance, son style et son esprit me paraissaient proches du monde fictif des comédies musicales hollywoodiennes des années 30 et 40. Un célèbre critique a déclaré un jour que c’était « une pièce à la mode, démodée depuis 300 ans », car beaucoup de ses références sont spécifiques à son époque. Nous les avons coupées en grande partie, et remplacées par des chansons d’auteurs merveilleux comme Cole Porter, Irving Berlin ou George Gershwin, dont on peut dire que les paroles sont aussi brillantes dans leur genre, que Shakespeare dans le sien, et qui contiennent autant de jeux de mots et de traits d’esprit. Shakespeare voulait traduire à quel point c’est formidable, ridicule et douloureux d’être amoureux et les chansons que nous avons choisies parlent de la même façon des vicissitudes de l’amour.
- Sortie : 24/01/2001
Date de la publication électronique : | 21 August 2013 |
Sources : |