Le Petit marchand de statuettes – anonyme – 1907
Fiche générale

Autre titre : The Little Statue Merchant (an English translation) Numéro de film : 1754 Genre : Scènes dramatiques et réalistes (8ème Série) Production : Pathé frères Édition : Pathé frères Réalisateur : anonyme
Production
Autre titre : The Little Statue Merchant (an English translation) Production : Pathé frères Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Réalisateur : anonyme
Fiche technique
Résumé et notes
Genre : Scènes dramatiques et réalistes (8ème Série) Métrage : 160 m ; 524.8 f. Code télégraphique : Cicatrice
RÉSUMÉ
Jacques ! Maman ! Il y eut une dernière étreinte. La mère sanglote. L’enfant se retourne pour voir encore une fois et emporter au fond de son regard ce visage aimé qu’il pressent ne jamais revoir, tandis que le père épanoui d’égoïsme satisfait envoie de la main un adieu paternel et bénisseur à l’enfant qu’il vient de vendre. Le maître est cruel, l’enfant inexpérimenté. Perdu dans ce Paris brutal où l’existence ressemble à un combat, chassé par les agents, repoussé par les passants, le petit marchand de statuettes rentre souvent le soir avec son panier plein et une maigre recette. Ce sont alors les coups de matraque, la privation de nourriture, la persécution sans réplique, l’exploitation de la faiblesse par la force. Un jour, le petit Jacques rentre avec son panier rempli de débris et les statuettes en mille morceaux. Ah ! s’il avait pu disparaître à cent pieds sous terre avec ses morceaux de plâtre ! En tout cas, il n’en aurait pas eu le temps car le maître après avoir promené son œil froid du panier à l’enfant, saisit celui-ci par les épaules et l’envoie rouler dans la rue. Le petit Jacques erre, le cœur serré, inquiet, sensible, tout effaré au milieu des mille cris de Paris, le roulement de ses voitures, le souffle haletant de la grande ville active. Sa petite imagination que surexcitent la fièvre et la course est dominée par la peur de ce grouillement humain où il se sent si petit, si faible, si perdu ! À peu près mort de faim et abruti de fatigue, l’enfant s’affale contre un mur et se met à sangloter. La pitié d’un passant le sauve de sa détresse. Recueilli et définitivement adopté, le petit Jacques paie en tendresse et en reconnaissance la générosité de ces braves gens.
En savoir plus
source Henri Bousquet : Annoncé dans le supplément de mai 1907 ; Sorties : Omnia Pathé, Paris, 3.5.1907 Pathé Grolée, Lyon, 24.5.1907
source Susan Dalton : Films Pathé frères - Supplément. Paris: Pathé, Mai, 1907., p 025-026, pic ; Catalogue Pathé Des Années 1896 À 1914 (1907-1909), by Henri Bousquet, p 020
Date de la publication électronique : | 16 June 2008 |
Sources : |
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