Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Une jeune fille, jolie, charmante, Clotilde Deshayes, mais affligée d’une grande faiblesse de la vue, est condamnée à porter sans jamais les quitter à la lumière, des lunettes bleues. Par coquetterie pour son fiancé, André, elle dés­obéit à la prescription du docteur et jette par-dessus les plates-bandes l’instrument qui chevauche disgracieuse­ment son nez mutin. Après avoir contemplé joyeusement la gerbe de fleurs que vient de lui cueillir André, aveu­glée par le plein soleil, elle sent peu à peu les ténèbres l’environner. Elle pousse un cri. Sa mère et son fiancé arrivent pour constater l’épouvantable malheur : la jeune fille est devenue aveugle. Transportée dans une clinique, elle subit l’examen des docteurs, mais la science, hélas, se déclare impuissante. Le mal semble sans remède. Cependant, une infirmière, sœur Simplette, se prodigue pour consoler la mère et la fille et prie Dieu d’accomplir un miracle. Qui sait ? Ne possède-t-elle pas le secret des remèdes simples, composés par sa communauté et qui déjà ont accompli des guérisons inespérées. Elle va à une armoire, mélange diverses mixtures et tente l’expérience, puis un bandeau est placé sur les yeux de la patiente tandis que Mme Deshayes et André attendent anxieu­sement le résultat de cette suprême tentative. Enfin, le bandeau est levé et la charité triomphe. Clotilde, délivrée de sa cruelle cécité, devra son bonheur à la générosité d’une humble religieuse.

Annoncé dans Ciné-Journal, n° 130, 18.2.1911

Sujet dans le Bulletin Pathé n° 3

Sortie  : Omnia Pathé, Paris, 24.2 au 2.3.1911