Péché de jeunesse – Albert Capellani – 1911
Fiche générale
Numéro de film : 4147 Genre : Comédie dramatique Production : Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres (SCAGL) Édition : Pathé frères Réalisateur : Albert Capellani Interprètes : Georges Grand (le docteur) Charles Mosnier Gabrielle Robinne (la femme du docteur) Jeanne Bérangère (l’ouvrière) la petite Maria Fromet (l’enfant) Andrée Marly Gabrielle Chalon Scénario : Titre de travail : Roman d’un jourAdrien Caillard
Production
Production : Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres (SCAGL) Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Réalisateur : Albert Capellani Scénario : Titre de travail : Roman d’un jourAdrien Caillard Interprètes : Georges Grand (le docteur) Charles Mosnier Gabrielle Robinne (la femme du docteur) Jeanne Bérangère (l’ouvrière) la petite Maria Fromet (l’enfant) Andrée Marly Gabrielle Chalon
Fiche technique
Résumé et notes
Genre : Comédie dramatique Métrage : 330 m Code télégraphique : Moqueur
RÉSUMÉ
Dans la chambre voisine de celle de l’étudiant Maxime de Vérac, une jeune ouvrière, minée par la misère, tousse à fendre le cœur. Maxime, ému de tant d’infortune, frappe à la porte de sa petite voisine et lui vient en aide. De la pitié à l’amour, le pas est bien vite franchi : les chambres mitoyennes n’en font bientôt plus qu’une. Les mois passent sur leur idylle sans altérer leur bonheur. Mais un jour, de Vérac père débarque à Paris, opère une brusque rupture et enlève son fils avant qu’il ait le temps de revoir sa maîtresse et de se ressaisir. Le temps a passé. L’étudiant d’hier est devenu un docteur marié et grave. Il a épousé une adorable jeune femme, Ghislaine, qu’il aime jalousement. Une visite de charité conduit celle-ci chez la petite ouvrière de jadis, à qui un enfant est né après la rupture. Ghislaine y trouve la photographie de son mari et apprend qu’il est le père de l’enfant. Quelques jours plus tard, une lettre l’avertit que sa protégée, gravement atteinte de la poitrine est au plus mal et veut la voir. Elle s’y rend, sans vouloir donner à son mari le motif de sa sortie. Celui-ci, inquiet, mordu par la jalousie, la suit et arrive dans la pauvre mansarde alors que la mourante vient de rendre son dernier soupir. Ghislaine, douloureusement émue, mais pitoyable, attire l’enfant dans ses bras et, en ce simple geste, absout de son péché de jeunesse l’époux désormais assagi et fidèle.
En savoir plus
Annoncé dans Ciné-Journal, n° 135, 25.3.1911
Sujet dans le Bulletin Pathé n° 8
Sortie : Théâtre Omnia, Rouen, 3 au 9.5.1911
Date de la publication électronique : | 08 December 2008 |
Sources : |
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