Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Pierrot et Arlequin demandent à Cassandre la main de sa fille Colombine, dont ils sont tous deux épris. Cassandre ne dit ni oui, ni non : il accordera sa fille à celui qui, avant la fin de l’année, aura fait fortune. Le bon Pierrot fait appel à ses talents et se met écrivain public. À ce métier, il ne récolte que des coups de bâton et, désespéré de n’avoir pu réussir, se décide à en finir avec la vie. Il se rend au bord d’une rivière, où son amie la lune lui sourit au fond de l’eau. Pierrot se prépare à la rejoindre, lorsque sa main rencontre, au creux d’un arbre, un sac plein d‘écus. Un testament anonyme lègue le magot au passant qui le trouvera. Pierrot, radieux, vient déposer sa fortune aux pieds de Colombine. Mais celle-ci le repousse. Elle aime Arlequin et lui demeure fidèle, bien qu’il soit re­venu au pays aussi pauvre qu’auparavant. L’excellent Pierrot fera le bonheur de sa bien-aimée en abandonnant à son rival ses écus d’or. Mais la richesse fait d’Arlequin un avare et Colombine lui préfère maintenant le tendre Pierrot auquel elle accorde son cœur et sa main.

Annoncé dans Ciné-Journal, n° 137, 8.4.1911

Sujet dans le Bulletin Pathé n° 10

Sortie  : Omnia Pathé, Paris, 14 au 20.4.1911