Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Léonce Plumeau reçoit à son bureau la nouvelle que sa vieille tante Ursule est au plus mal. Après avoir manifesté une joie sans retenue, il écrit à sa femme pour lui recom­mander d’aller sur l’heure soigner l’héritage et de porter à la tante un des pots de confitures qu’elle est en train de confectionner. La tante la reçoit avec beaucoup d’affec­tion et lui montre son testament qui la fait son unique héritière. Léontine revient enchantée. Aussitôt après son départ, la tante, qui adore les confitures, s’empresse d’ouvrir le pot et de goûter à son contenu, lorsqu’elle remarque, sur le couvercle, l’écriture de son neveu. Est-ce une aimable dédicace à son intention ? Elle ajuste ses lunettes et déchiffre quelques lambeaux de phrases : “Ma chère Léont… Je reçois un télégr… docteur m’annon­çan… ieille toupie de tante Ursule… décider à trépas­ser… Vas-y de suite car… oigner son héritage…” La tante Ursule, suffoquée, a une violente crise de nerfs. Quelques jours plus tard, elle expire, en léguant à sa bonne toute sa fortune et à ses neveux… le pot de confiture qu’ils lui ont si généreusement offert.

Annoncé dans Ciné-Journal, n° 143, 20.5.1911

Sujet dans le Bulletin Pathé n° 16

Sortie  : Théâtre Omnia, Rouen, 28.6 au 4.7.1911