Fondation Jérome Seydoux PATHÉ

RÉSUMÉ

Le bon roi Dagobert était affligé d’une cruelle infirmité : il voyait tout de travers, ce qui l’exposait à mettre parfois sa culotte à l’envers. À la chasse, il lui arrivait souvent de prendre pour un lièvre son excellent ministre Éloi. Il lui advenait aussi de trouver sans attrait les rapports cepen­dant pleins de courtoisie de ses chambellans et ministres et les malheureux courtisans se retiraient alors pleins de confusion. Un jour, rentrant de la chasse, il vit son fidèle écuyer aux pieds de la princesse Ragnetrude. Il entra dans une violente colère et menaça cet insolent de lui couper la tête. Heureusement celui-ci, connaissant les distractions légendaires de son souverain eut la présence d’esprit de lui présenter ses pieds à la place de son chef en se tenant en équilibre sur ses mains, ce qui lui sauva la vie.Cette nuit-là, le bon Roi eut un songe dans lequel il vit le monde à l’envers, si bien qu’il crut s’être trompé sur le compte de la princesse et qu’il vint solliciter son pardon. La princesse consentit à le lui accorder et toute la cour souriait et se réjouissait du bonheur de son bon Roi.

D'après Susan Dalton : Le bon roi Dagobert était affilgé d'une cruelle infirmité:

Annoncé dans Ciné-Journal, n° 147, 17.6.1911

Sujet dans le Bulletin Pathé n° 20

Sortie  : Théâtre Français, Bordeaux, 11.8.1911

Sources S. Dalton : Catalogue Pathé Des Années 1896 À 1914, (1910-1911), Henri Bousquet |p 411