Le Roman d’une pauvre fille – Gérard Bourgeois – 1911
Fiche générale
Numéro de film : 4660 Genre : Drame social en 4 parties et 30 tableaux Production : Pathé frères Édition : Pathé frères Réalisateur : Gérard Bourgeois Interprètes : Berthe Bovy (Louise) Lenormand Gabrielle Lange (la tenancière) Stacia Napierkowska (la danseuse) Thérèse Kolb (la mère) Louis Ravet (le costaud) Gustave Worms (le fils du forgeron) Henri Etiévant (le forgeron)... Adaptation : Paul Garbagni Gérard Bourgeois d’après Georges d’Adamville
Production
Production : Pathé frères Édition : Pathé frères
Fiche artistique
Réalisateur : Gérard Bourgeois Adaptation : Paul Garbagni Gérard Bourgeois d’après Georges d’Adamville Interprètes : Berthe Bovy (Louise) Lenormand Gabrielle Lange (la tenancière) Stacia Napierkowska (la danseuse) Thérèse Kolb (la mère) Louis Ravet (le costaud) Gustave Worms (le fils du forgeron) Henri Etiévant (le forgeron) Castillan (Jacques) Georges Vinter (le détective) Jacques Normand (le père) Auguste Volny (l’usurier) Georges Dorival (le patron) Jean Jacquinet (le banquier) Charles Lorrain (Albert) Jacques Vandenne (le maître d'hôtel)
Fiche technique
Résumé et notes
Genre : Drame social en 4 parties et 30 tableaux Métrage : 1455 m Code télégraphique : Palper
RÉSUMÉ
Première partie - La Faute: 1. Chez les parents de Louise. 2. La rencontre de l’aimé. 3. À l’atelier. 4. L’enlèvement en automobile. 5. Lettre d’adieu. Deuxième partie - L’inconduite: 6. La vie dorée. 7. Au Music Hall.
8. Chez Maxim’s. 9. Abandonnée. 10. La ruine. 11. La mort de la mère. 12. Chassée ! Troisième partie - La Déchéance: 13. Une mauvaise rencontre. 14. Les faux monnayeurs. 15. Le flair de Nick Winter. 16. L’attaque nocturne. 17. L’affaire de la banque Hertzein. 18. La nuit sinistre. 19. Dans les égouts. 20. Revanche de Nick Winter Quatrième partie - Rédemption: 21. Les Champs-Élysées. 22. Lingère. 23. La Brasserie. 24. Bonne d’hôtel. 25. Accusée de vol. 26. La fuite. 27. Tentative de suicide. 28. Sauvée. 29. Le pardon. 30. Le retour au devoir Louise, gentille ouvrière, se laisse prendre aux belles allures d’un désœuvré et, un jour de tristesse et d’ennui, abandonne sa famille pour suivre le gandin. Celui-ci, ravi de sa conquête, ne sait que faire pour lui être agréable. Mais la lassitude le prend bientôt et, un soir de fête, il la délaisse pour une danseuse. Maigres sont les ressources de Louise. La voici aux prises avec les usuriers, les huissiers. C’est l’expulsion, c’est la rue. Alors, dans sa détresse extrême, elle pense à ceux qu’elle a quittés, aux vieux parents et elle arrive à temps pour assister à l’agonie de sa mère qui ne la reconnaît plus. Quant au père, fou de douleur, il rejette au trottoir sa fille repentante qu’il aurait du accueillir dans ses bras. Le désespoir s’empare de Louise. La faim, mauvaise conseillère, la conduit dans un milieu infâme de faux monnayeurs dont le chef, le terrible Julot, la contraint par la force à se plier à ses exigences et à lui servir d’intermédiaire pour ses mauvais coups. Tout a une fin et le policier Nick Winter ne tarde pas à mettre la main sur la bande de filous. Le policier a compris quel rôle la pauvre Louise avait été forcée de jouer et la laisse aller vers sa cruelle destinée. Après divers avatars où les chutes alternent avec les nobles tentatives de relèvement, Louise est acculée au suicide, par crainte de la honte et du déshonneur. Rappelée à la vie, soignée par de braves gens qui lui ménagent une entrevue avec son père, Louise peut, enfin, rentrer au domicile familial d’où elle ne sortira plus qu’au bras d’un vaillant époux, heureuse et confiante en l’avenir.
En savoir plus
Annoncé dans Ciné-Journal, n° 171, 2.12.1911
Sujet dans le Bulletin Pathé n° 43
Sortie : Théâtre Omnia, Rouen, 21 au 27.2.1912
Ce film serait très bien si la Société Pathé consentait à l’amputer de 400 m. et à le livrer en 3 parties seulement : la 1ère, la 2ème et la 4ème. Il faudrait supprimer impitoyablement la 3ème partie qui rend la bande impassable pour plusieurs raisons. Surtout à cause de ce farceur de Nick Winter qui vient, on ne sait pourquoi, apporter une note ridiculement comique dans un film essentiellement pathétique. La fin de la 2ème partie est touchante. Elle a tiré des larmes des yeux des assistants. Mlle Lenormand et Mlle Bovy jouent merveilleusement. Cette dernière est cependant une midinette un peu fantaisiste. (Le Courrier Cinématographique n° 21 du 2.12.1911)
Date de la publication électronique : | 16 December 2008 |
Sources : |
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